Hier, 18 novembre 2025, une panne massive chez Cloudflare a paralysé des millions d’utilisateurs dans le monde, révélant la fragilité extrême de certaines infrastructures web critiques.

Plusieurs services majeurs X, ChatGPT, Spotify, Canva et même des plateformes bancaires ont été partiellement ou totalement inaccessibles pendant plusieurs heures. Cloudflare explique que le problème est survenu à cause d’un pic de trafic exceptionnel combiné à une erreur dans la configuration d’une base de données. Un “feature file” anormalement volumineux a été propagé à l’ensemble du réseau, provoquant une surcharge et un effondrement temporaire du service.

Parallèlement, d’autres causes possibles existent : mise à jour logicielle mal testée, bug dans l’architecture distribuée, point de défaillance unique ou afflux massif de trafic légitime mal absorbé. Cet incident révèle la concentration de l’infrastructure mondiale entre quelques acteurs clés et les risques que cela implique.

Sur le plan économique, l’impact est immédiat : interruption des paiements, pertes de chiffre d’affaires pour le e-commerce et les services en ligne, mobilisation coûteuse des équipes IT, et dégradation de la confiance des utilisateurs. Si cette panne devait durer un mois ou plus, elle pourrait provoquer une paralysie partielle du commerce numérique, des chaînes logistiques et des transactions financières.

Pour les particuliers, disposer de liquidités physiques et d’actifs tangibles comme l’or constitue une sécurité. Dans un scénario prolongé, l’accès limité aux services numériques rend ces valeurs refuge essentielles : elles permettent de continuer à acheter, payer et conserver du pouvoir d’achat malgré la panne.

Imaginons un mois de panne prolongée : files aux guichets bancaires, transactions électroniques ralenties, entreprises revenant au papier et à l’offline, commerces redécouvrant l’importance du cash, et citoyens ajustant leur quotidien pour minimiser leur dépendance au numérique. Pour les entreprises suisses, dont une partie des opérations repose sur des services cloud étrangers, cet incident relance le débat sur la souveraineté numérique et la résilience locale.