Bitcoin a récemment atteint un nouveau record historique, franchissant la barre des 125 000 USD, porté par des afflux massifs vers les fonds négociés (ETFs) et une recherche de refuge face à des incertitudes macroéconomiques, notamment le blocage du gouvernement américain.
La course en avant de BTC s’inscrit aussi dans un contexte d’adoption institutionnelle accrue : des analystes de Citigroup ont récemment ajusté leur prévision pour Bitcoin (révisée à la baisse) face à des vents macroéconomiques contraires, tandis que l’intérêt pour les cryptos reste vigoureux. De l’autre côté, en Suisse, l’écosystème se renforce : Blockstream a acquis Elysium Lab pour établir sa filiale européenne en Suisse, consolidant le rôle helvétique dans l’infrastructure bitcoin.
Le cas suisse suscite aussi des débats réglementaires plus larges : la Banque nationale suisse a rejeté l’idée d’inscrire le bitcoin dans ses réserves, évoquant des risques de liquidité et de volatilité. Par ailleurs, la Suisse a voté une législation pour échanger automatiquement les données liées aux cryptos avec 74 pays à partir de 2026, ce qui pourrait transformer la transparence fiscale du secteur.
Pourquoi c’est important : Le retournement vers des niveaux record témoigne d’un basculement où bitcoin cesse d’être un actif de niche pour redevenir une variable macroéconomique intégrée, ce qui pourrait redessiner les arbitrages entre monnaies, réserves souveraines et stratégies d’investissement institutionnel.

