Un tremblement de terre financier vient de secouer les marchés : une chute subite d’environ 6 billions de dollars (soit 6 000 milliards) de capitalisation s’est produite sur les places de Wall Street et au-delà, alimentée par des tensions commercialo-géopolitiques, des valorisations extrêmes, et une prime de risque qui s’évapore. Le International Monetary Fund avertit d’un « ajustement désordonné » des marchés mondiaux.
Tout a été catalysé par des menaces tarifaires massives entre les États-Unis et la Chine, qui ont réveillé les anciens fantômes de la guerre commerciale. Dans ce contexte, les investisseurs glissent vers la sortie : la chute spectaculaire provoque un regain de volatilité, ébranle la confiance dans les « méga-caps » technologiques et soulève des doutes sérieux sur la solidité des bilans des acteurs financiers non-banques.
À court terme, les conséquences sont immédiates : contraction des flux d’investissement, alourdissement de la prime de risque, flambée possible des coûts de financement pour les entreprises. À moyen terme, ce choc pourrait amorcer un ralentissement économique global, fragiliser les banques et les fonds d’investissement, et conduire à des arbitrages imposés dans la politique monétaire (ralentissement ou resserrement selon les réactions).

