
À l’origine, l’expression Black Friday n’avait rien de commercial : dans les années 1960 à Philadelphie, la police utilisait ce terme pour décrire le chaos provoqué par l’affluence massive de consommateurs et le trafic intense le lendemain de Thanksgiving. Embouteillages, cohues, et surcharge de travail d’où ce “vendredi noir” pour les forces de l’ordre. Avec le temps, le nom est resté.
Dans les années 1980, les commerçants américains ont retourné le concept : le Black Friday est devenu le jour où les magasins “passaient du rouge au noir” autrement dit, rentabilisaient enfin l’année. Ce glissement sémantique a fait du Black Friday le signal de départ des achats de fin d’année.
Aujourd’hui, le Black Friday n’est plus un phénomène purement américain : avec l’explosion du e‑commerce, il est devenu mondial. En 2024, les ventes en ligne lors du Black Friday aux États‑Unis ont atteint 10,8 milliards de dollars, et le chiffre d’affaires mondial (tous canaux confondus) a dépassé les 74,4 milliards de dollars selon plusieurs études.
Dans des pays comme la France, l’événement s’ancre durablement : pour 2025, 78 % des Français prévoient de participer au Black Friday / Cyber Monday, avec un budget moyen estimé à 231 €. Dans un contexte économique contraint, des réductions et des promotions ciblées permettent aux consommateurs de préparer Noël sans exploser leur budget.
Pour les entreprises, le Black Friday est un levier puissant : c’est l’occasion de liquider les stocks, d’augmenter massivement le chiffre d’affaires, d’attirer de nouveaux clients, et de mesurer le pouls de la demande avant les fêtes. Pour nombre d’acteurs du retail ou du e‑commerce, cette période pèse lourd dans les revenus annuels.
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