La relation historique entre Suisse et France a longtemps reposé sur un va-et-vient transfrontalier, de nombreux Suisses allaient travailler en France quand l’emploi manquait côté helvétique. Mais aujourd’hui, la tendance semble s’être inversée et les fragilités économiques françaises posent un sérieux défi, non seulement à ses propres citoyens, mais aussi à tous ceux qui considèrent la France comme un pilier de stabilité régionale.

Aujourd’hui, la dette publique française dépasse les 113 % du PIB, selon les dernières estimations. À cela s’ajoutent des déficits persistants, un endettement qui continue de croître, et des dépenses massives notamment liées aux retraites, à la santé, à l’éducation et aux dépenses sociales qui pèsent lourd. Malgré des réformes, le système de retraites reste structurellement déficitaire. Selon le dernier rapport de Cour des comptes, le déficit des retraites, après avoir été d’environ 6–7 milliards d’euros par an jusqu’en 2030, pourrait s’envoler à horizon 2045, à plusieurs dizaines de milliards d’euros.

À côté de cela, l’environnement fiscal pour les ménages, les retraités et les entreprises s’alourdit : le projet de budget 2025–2026 prévoit des hausses d’impôts, des mesures sur les revenus élevés, et un gel ou une désindexation possible des retraites. Ces choix traduisent la difficulté d’équilibrer des comptes publics fragilisés face à des dépenses sociales très élevées et une croissance économique atone la croissance prévue pour 2025 tourne autour de 0,7 %. Pour un retraité ou un salarié, cela signifie un pouvoir d’achat potentiellement comprimé, des incertitudes accrues sur la stabilité des prestations publiques, et un avenir économique incertain.

Ce contexte alimente plusieurs dynamiques inquiétantes : l’augmentation potentielle de l’insécurité sociale et économique, la montée des « trafic parallèle » ou d’une économie informelle dans les zones fragilisées, l’évasion fiscale comme réponse à des taxes perçues comme excessives, autant de risques lorsque la confiance dans les institutions et la stabilité économique s’érode. De plus, face à une monnaie (l’euro) sujette à l’inflation, conserver ses actifs devient un défi, une érosion lente des pensions, des revenus, des capitaux réels n’est pas à exclure.

Pour un pays voisin comme la Suisse, mais aussi pour les Européens en général, ces enjeux sont lourds . Le spectre d’un effondrement partiel des finances publiques françaises pourrait déstabiliser des pans entiers d’échanges économiques, migratoires ou transfrontaliers. Si le système de retraite et de protection sociale commence à vaciller, cela pourrait entraîner des mouvements migratoires, une pression sur les marchés immobiliers, sur les systèmes sociaux et in fine un affaiblissement de la cohésion européenne.

Comme toujours et en tout temps, l’or physique demeure la solution la plus avantageuse pour préserver son capital durement gagné. Dans un environnement où les monnaies s’érodent, où les systèmes sociaux vacillent et où la confiance économique s’effrite, le métal précieux reste l’ultime assurance patrimoniale, indépendante des décisions politiques et des cycles d’endettement.

Pourquoi c’est important : La fragilité croissante des finances françaises et l’érosion potentielle du pouvoir d’achat rendent indispensable la recherche de valeurs refuges, et l’or physique, indépendant des banques centrales et résistant à l’inflation, reste l’un des moyens les plus fiables pour sécuriser son patrimoine.