La Fed entre vigilance monétaire et pression politique

À l’approche du symposium de Jackson Hole, les marchés scrutent chaque mot de Jerome Powell. Le président de la Réserve fédérale américaine a réaffirmé la fermeté de l’institution face aux tensions inflationnistes persistantes, déclarant : « Nous sommes prêts à maintenir une politique restrictive aussi longtemps que nécessaire pour rétablir la stabilité des prix. » Malgré les attentes d’assouplissement, la Fed reste prudente, consciente des risques d’une reprise de l’inflation. L’environnement économique actuel est marqué par une inflation résiliente et une croissance qui surprend à la hausse. Cette configuration met les investisseurs dans une position d’incertitude, entre désir de relance et réalité monétaire rigoureuse. À cela s’ajoute la pression politique, notamment celle de Donald Trump, qui critique ouvertement la Fed pour ne pas soutenir davantage l’économie à l’approche de l’élection présidentielle. Dans ce contexte, la demande pour des solutions patrimoniales sûres et déconnectées des cycles monétaires s’intensifie. Pour les investisseurs soucieux de préserver leur capital, la stabilité devient un critère central. La Suisse, avec ses coffres privés hautement sécurisés et sa neutralité légendaire, apparaît comme une alternative stratégique de plus en plus recherchée. Sources : Reuters | Bloomberg | Federal Reserve Pourquoi c’est important : La hausse des tensions entre stabilité monétaire et pression politique accélère la recherche de solutions patrimoniales sécurisées hors du système bancaire traditionnel.

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L’euro numérique sur Ethereum et Solana : l’Europe accélère face aux États-Unis

La Banque centrale européenne (BCE) envisage de déployer son euro numérique sur les blockchains publiques Ethereum et Solana, une initiative qui marque un tournant stratégique dans l’adoption des monnaies numériques par les grandes institutions financières européennes. Ce choix technologique pourrait accélérer la digitalisation des paiements tout en renforçant la souveraineté monétaire de l’UE face à la domination américaine. Cette décision intervient alors que les États-Unis intensifient leurs efforts avec des monnaies numériques de banque centrale (CBDC) et des partenariats blockchain privés. En optant pour des plateformes décentralisées reconnues, la BCE mise sur la transparence, la sécurité, et la flexibilité, tout en tirant parti de l’écosystème technologique avancé d’Ethereum et Solana. Pour les utilisateurs et institutions européennes, cela pourrait simplifier les transactions transfrontalières, réduire les coûts, et ouvrir la voie à des innovations financières plus rapides. Toutefois, ce projet soulève aussi des questions réglementaires et techniques autour de la confidentialité, de la scalabilité et de l’intégration dans l’infrastructure bancaire classique. Sources : Banque centrale européenne | Cointelegraph | Reuters Pourquoi c’est important : L’intégration de l’euro numérique sur des blockchains majeures marque une nouvelle ère pour la finance européenne, offrant à la fois compétitivité technologique et souveraineté face aux innovations américaines en CBDC et fintech.

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un tournant stratégique pour les banques centrales

La place de l’or dans les réserves mondiales connaît une transformation majeure. Selon les dernières données, l’or représente désormais près de 20 % des réserves des banques centrales, dépassant l’euro, qui tombe à 16 %. Ce rééquilibrage traduit une volonté croissante des institutions monétaires de sécuriser leurs actifs face aux incertitudes géopolitiques et monétaires. La dynamique de dé-dollarisation s’accentue dans plusieurs régions du monde. Les banques centrales cherchent à réduire leur dépendance au dollar américain en se tournant vers des alternatives plus tangibles comme l’or. Cette stratégie est particulièrement visible au sein des pays des BRICS, qui étudient la mise en place d’un système de paiement transfrontalier adossé à l’or, permettant des échanges en monnaies locales avec une référence commune et stable. Parallèlement, des acteurs majeurs comme la Chine renforcent discrètement leurs réserves d’or. Certains analystes estiment même que les chiffres officiels sous-estiment ces stocks réels. Cette tendance souligne un besoin accru de contrôle, de souveraineté monétaire et de résilience face à une possible perte de confiance dans les grandes devises fiduciaires. Sources : The Economic Times | Goldcore | Investing News Network | MarketWatch | Investopedia Pourquoi c’est important : La montée en puissance de l’or comme actif de réserve mondial signale un basculement stratégique vers plus de sécurité et de diversification des avoirs internationaux.

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Rebond d’Intel en Bourse après le soutien massif de SoftBank

L’action Intel a enregistré un rebond significatif suite à l’annonce d’un investissement majeur de 2 milliards de dollars par SoftBank, via son fonds Vision Fund 2. Cette opération reflète la confiance renouvelée des investisseurs institutionnels dans le potentiel à long terme du géant américain des semi-conducteurs, dans un contexte de forte concurrence technologique mondiale. Intel cherche à accélérer ses projets d’expansion, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la fabrication avancée de puces. L’apport financier de SoftBank permettra de renforcer sa capacité à investir dans ses usines et à maintenir sa souveraineté technologique face à des acteurs tels que Nvidia ou TSMC. Cette opération s’inscrit dans une stratégie globale de réindustrialisation et de sécurisation des chaînes d’approvisionnement. Pour les investisseurs privés comme institutionnels, cette initiative souligne l’importance d’anticiper les mouvements de consolidation dans le secteur technologique. Une gestion rigoureuse des risques et une veille active sur les investissements stratégiques sont essentielles pour rester en contrôle face à la volatilité des marchés. Sources : CNBC | Reuters | Bloomberg Pourquoi c’est important : Une entité majeure comme SoftBank renforce Intel à un moment stratégique, signalant des opportunités mais aussi des risques de positionnement dans le secteur technologique.

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Bourse suisse en recul prudent avant la rencontre Trump–Zelensky

Face à l’augmentation des taxes douanières imposées par les États-Unis, la question d’un soutien financier partiel de la Confédération suscite un vif débat. Une telle mesure viserait à protéger les entreprises suisses exportatrices tout en préservant la compétitivité nationale dans un contexte commercial incertain et tendu. La transparence et le contrôle rigoureux des fonds publics seraient essentiels pour garantir une gestion sécurisée et efficace de cet éventuel soutien. Une prise en charge partielle des droits de douane pourrait aider à amortir l’impact immédiat sur les industries concernées, tout en incitant les acteurs économiques à diversifier leurs marchés et à renforcer leurs capacités d’adaptation. Ce mécanisme devrait toutefois s’inscrire dans un cadre réglementaire clair, garantissant une allocation ciblée et mesurable des aides, évitant ainsi toute dérive budgétaire. Sur le plan stratégique, la Confédération doit peser les avantages économiques et les risques potentiels d’une telle intervention. La sécurité économique, la transparence des processus et un contrôle strict des dépenses publiques seront des piliers incontournables pour assurer un équilibre durable entre soutien aux entreprises et respect des engagements internationaux. Sources : Ministère de l’Économie Suisse | Office fédéral du commerce extérieur | Analyses économiques récentes Pourquoi c’est important : Une gestion transparente et contrôlée de ce soutien peut prévenir les risques économiques tout en assurant la stabilité des entreprises suisses à l’international.

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Accès aux coffres en tension : Restrictions accrues sur les coffres-forts bancaires

Depuis le 1er août 2025, Ecobank Togo a cessé d’offrir la location de coffres-forts, une décision qui reflète une tendance mondiale dans le secteur bancaire. Cette tendance est également observée en Suisse, où certaines banques ferment progressivement leurs services de stockage sécurisé, préférant orienter leurs clients vers des prestataires externes. Cette évolution est en partie due à la rentabilité faible du service, combinée à des coûts d’exploitation fixes élevés, tels que les dispositifs de sécurité et l’entretien des infrastructures. De plus, les risques juridiques et réglementaires, notamment en matière de responsabilité en cas de vol ou de sinistre, ainsi que la conformité dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux, poussent les banques à reconsidérer ce service. Face à ces restrictions, la demande pour des coffres-forts privés en Suisse a explosé depuis 2023. Les clients cherchent à protéger leurs actifs physiques, tels que l’or, les documents importants, les cryptomonnaies et les liquidités, contre les cyberattaques, les faillites et les blocages bancaires. Des entreprises privées, telles que MiradorGeneve, proposent des solutions de stockage sécurisé offrant un accès 24h/24 et 7j/7, sans nécessiter l’ouverture d’un compte bancaire. Ces services sont particulièrement populaires pour les clients non résidents ou ceux recherchant une plus grande confidentialité et flexibilité. Les clients, conscients des risques potentiels associés aux banques traditionnelles, recherchent des alternatives offrant plus de sécurité et de confidentialité. Ainsi, la demande pour des solutions de stockage sécurisé augmente, renforçant cette impression d’urgence et de rareté. Sources : togofirst.com | moneybox.ch Pourquoi c’est important : Anticiper et comparer dès maintenant limite les délais et sécurise un espace de garde avant que la disponibilité ne se resserre davantage.

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Ethereum : les ETF et trésoreries d’entreprise détiennent désormais près de 8 % de l’offre totale

Les données publiées en août 2025 révèlent une évolution majeure dans la répartition de l’Ethereum (ETH) à l’échelle mondiale. Désormais, près de 8 % de l’offre totale est détenue par des acteurs institutionnels, principalement via des fonds négociés en bourse (ETF) et des trésoreries d’entreprise. Les ETF concentrent à eux seuls plus de 5 % du supply, représentant environ 6,15 millions d’ETH, tandis que plusieurs sociétés cotées — dont BitMine Immersion Tech, The Ether Machine et SharpLink Gaming — détiennent collectivement plus de 2 % supplémentaires. Cette progression est spectaculaire : il y a seulement quelques mois, la part institutionnelle avoisinait les 3 %. Cette accélération témoigne de la reconnaissance croissante de l’Ethereum comme actif stratégique à long terme, utilisé à la fois pour diversifier les portefeuilles et sécuriser les bilans d’entreprise. En parallèle, l’essor des ETF Ethereum facilite l’accès réglementé aux investisseurs, renforçant la liquidité et la crédibilité de l’actif. Avec l’augmentation de l’intérêt institutionnel, le marché pourrait connaître une baisse de la volatilité, mais aussi une raréfaction de l’offre disponible sur le marché libre, potentiellement favorable à la valorisation future d’ETH. Sources : AInvest | Reuters Pourquoi c’est important : Cette adoption institutionnelle rapide confirme la place d’Ethereum dans la finance mondiale et pourrait influencer durablement son prix et sa perception par les marchés.

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La Banque d’Angleterre anticipe des pertes réduites dans son programme de QE malgré un taux historiquement bas

Le 13 août 2025, les marchés européens ont ouvert en légère baisse, freinés par l’incertitude économique mondiale et les tensions commerciales persistantes entre la Chine et les États-Unis. L’indice Euro Stoxx 50 recule de 0,4 %, pénalisé par le repli des valeurs industrielles et technologiques. Les investisseurs restent prudents face aux signaux divergents sur la croissance, alors que la production industrielle allemande affiche un recul inattendu de 1,2 % sur un mois, soulignant la fragilité de la reprise dans la zone euro. En parallèle, l’inflation aux États-Unis se maintient à 2,8 %, alimentant les spéculations sur de nouvelles hausses de taux de la Réserve fédérale. Cette divergence de politique monétaire avec la Banque centrale européenne exerce une pression supplémentaire sur l’euro, qui évolue autour de 1,079 USD. Les analystes estiment que cette situation pourrait peser sur les exportations européennes, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Sources : Reuters | Financial Times Pourquoi c’est important : La combinaison d’une économie européenne fragile et d’un euro affaibli pourrait freiner la compétitivité internationale des entreprises du continent.

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La Banque de France prévoit une croissance solide, mais l’or reste sous pression

La Banque de France a annoncé ce lundi qu’elle anticipe une croissance stable et solide au troisième trimestre, portée par la bonne tenue de l’industrie et des services. Cette perspective positive intervient alors que l’économie européenne tente de consolider sa reprise malgré un contexte mondial incertain. En parallèle, le cours de l’or reste sous pression, stagnant autour de ses niveaux actuels. Les investisseurs privilégient pour l’instant les actifs plus risqués, encouragés par l’amélioration des indicateurs économiques. Cependant, la demande pour le métal précieux pourrait rebondir en cas de regain des tensions géopolitiques ou de signes de ralentissement global. Pour la Suisse, premier centre mondial du raffinage de l’or, cette dynamique est surveillée de près. Les variations du marché influencent non seulement les exportations, mais aussi l’activité liée au stockage sécurisé, notamment la vente de coffres-forts destinés aux particuliers et aux entreprises. Sources : Bloomberg | Bloomberg Pourquoi c’est important : Cette double dynamique lie directement l’économie européenne aux fluctuations du marché de l’or, un enjeu central pour la place financière suisse.

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Le dollar se replie avant l’inflation US et l’échéance tarifaire USA‑Chine, les marchés restent prudents

Le dollar américain a reculé en début de semaine alors que les investisseurs attendent les chiffres d’inflation US (CPI) et l’échéance d’un possible accord tarifaire USA-Chine. L’indice du dollar perd environ 0,2 %, tandis que le yen se raffermit légèrement. En Asie, les marchés actions évoluent avec prudence : les Nikkei futures restent proches d’un sommet, mais la volatilité progresse à l’approche des annonces macroéconomiques clés. Les opérateurs surveillent aussi l’agenda géopolitique de la semaine, susceptible d’influer sur l’aversion au risque. En Europe, l’attention se concentre sur l’impact d’une éventuelle détente du billet vert : un dollar plus faible pourrait soulager les importateurs de matières premières et les dettes libellées en USD, mais la direction dépendra surtout de la trajectoire de l’inflation américaine et des décisions de politique commerciale. À court terme, la configuration plaide pour une gestion de risque plus serrée (hedging devises, duration obligataire), en attendant des signaux clairs sur l’évolution des prix et des tarifs. Sources : Reuters (Dollar) | Reuters (Marchés Asie)Pourquoi c’est important : Ce repli du dollar avant des jalons macro et commerciaux majeurs peut relancer l’appétit pour le risque ou, au contraire, accentuer la prudence selon le verdict de l’inflation.

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Auteur

Mr.Somanou Vincent
Mr.Kehil Thomas

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